Actualité

Analogique, Numérique, Humain

Auteur

Niccolò Castelli

Date

10 décembre 2025

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Faire du cinéma, c’est explorer le monde et tenter d’en retenir quelques fragments, à travers un regard ou une question, guidé par un mélange de connaissances, de savoir-faire et de passion. Un processus sans fin, dont la trajectoire se devine à peine à l’école de cinéma et ne se révèle véritablement qu’avec la pratique. Dans «Fare Cinema», nous abordons ces évolutions au-delà des images cinématographiques.

Dans les années 1980, les subcultures new-yorkaises ont réalisé des productions radicales autour de réalités troublantes: rébellion, pauvreté, sida… Ces images allaient marquer la conception collective de l’art pendant des décennies. Des cinéastes suisses témoins de cette époque discutent aujourd’hui de l’«underground» new-yorkais et de sa transition progressive vers la culture pop.

La science connaît actuellement une ascension comparable vers le grand public, qui se manifeste par ses apparitions de plus en plus fréquentes sur le grand écran. Si elle parvient à stimuler la curiosité dans son nouveau rôle, elle incite en même temps à réfléchir aux attitudes et aux responsabilités qu’elle engage.

Le public, par ailleurs, ne demeure jamais neutre en regardant un film. Nous sommes bombardé.e.s d’un flux incessant d’images du Proche-Orient qui se renouvellent sans cesse, mais qu’un siècle de conflit a rendues pratiquement indissociables. Les premières restent gravées dans nos mémoires et entament un dialogue avec les suivantes. Si cette succession de références visuelles permet de documenter l’histoire, elle ne suffit pas à dessiner un avenir constructif, qui requiert une tout autre part d’imaginaire.

Est-ce ce flux constant d’images qui incite les cinéastes, surtout les jeunes, à renouer avec la matérialité du média? Le cinéma analogique exige une attention précise et renvoie à une responsabilité individuelle. Combien dois-je filmer? Quelles sont mes limites?

La même tendance s’observe dans les récits: ils expriment un besoin de relations authentiques, «analogiques», qui ne se réduisent pas à un simple code – tant pour créer un portrait de son meilleur ami ou en cherchant à mettre en scène des figures marginales qui se soustraient aux normes sociales.

Comment les cinéastes abordent-ils ces questions? Nous approfondissons chaque jour ces thèmes – et bien d’autres encore – dans la salle du Kreuz, en compagnie du public et de nos invité.e.s.

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Présente du 12 jan au 14 jan 2020

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